En janvier, j’avais l’envie d’écrire en juillet une dystopie sur deux façons opposées de voir le monde : les Tougris et les Toutains. On est le dernier jour du mois de juillet, voici donc une brève description de ce projet qui me tient très à cœur.
Il y a d’un côté les Tougris : ils vivent dans un monde sans couleur, le gris domine, la pluie aussi. Le mot d’ordre est « je dois »/ »il faut ». C’est un monde individualiste, élitiste, régi par des règles strictes. Chacun doit rentrer dans le moule. Les individus sont ternes et sont pris dans leur tunnel routinier métro/boulot/dodo.
D’un autre côté, il y a les Toutains (cf. photo) : ce sont des êtres particuliers, chaque individu est une partie d’un corps humain dissocié : un Toutain peut être uniquement yeux, bouche, main, pied, cœur…. Et par exemple, le Toutain « bouche » à proximité du Toutain « yeux » acquiert la vision. Les Toutains ont besoin des uns et des autres puisqu’ils sont une partie d’eux-même, ils se complètent, s’enrichissent, forment un tout. Ils n’ont dont aucun intérêt à faire du mal à l’un de leur congénère.
Le début de l’histoire en bref :
Marion, jeune fille modèle aux yeux de chat, a grandi dans le monde des Tougris. Elle est très bien intégrée dans la société et suit ses règles sans se poser de question. Un jour elle rencontre Prune, une jeune rebelle. Prune ne supporte plus de vivre dans ce monde aseptisé et rigide qui ne lui permet pas d’être elle-même. Elle se sent prisonnière de ce monde qui la rejette.
Au contact de Prune, la conscience de Marion va peu à peu s’éveiller, ce qui la poussera à quitter les Tougris pour à partir à recherche d’un autre monde : celui des Toutains.
Le mot « Tougris » renvoie au court poème « Premier élan ».
https://laissezmoirever.com/2018/04/05/premier-elan
Avec « Premier élan » une annonce inconsciente avait été diffusée. Elle donnait déjà l’envie d’en savoir plus.
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Bien vu Pierre 🙂 Oui j’avais déjà parlé des Tougris, nom qui m’est venu après avoir vu le ballet Play d’Ekman qui oppose également le monde sans joie des adultes (personnes en imper gris) et celui des enfants (habillés en blanc) qui adorent jouer.
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