Tristes âmes délaissées
N’ont pas su regarder
La douceur chamarrée
Du vif et chatoyant été.
Les feuilles s’envolent,
Le vil automne s’affole.
Le passant serre l’étole
Tandis que souffle Eole.
Par un petit trou d’air
S’est engouffré l’hiver
Qui a si bien recouvert
Ce plat chemin de terre.
Bientôt pointe le soleil,
Qui annonce le réveil
De myriades d’abeilles
Toutes imbibées de miel.
Le printemps fait des envieux,
Secoue son corps merveilleux,
Enfin s’étire à qui mieux mieux,
Puis ouvre bien grand les yeux…
Auteur : Jack
Il observe et innocente
Parmi les cendres incandescentes
Les âmes convalescentes
Qui rejoindront la tourmente.
J'aimeAimé par 1 personne
Merci Pierre pour ce joli rebond poétique 🙂
J'aimeJ'aime