On s’enverra des fleurs,
La nuit s’en est allée.
Il n’y aura plus de peur,
Je suis parti veiller.
Nos espoirs sont décharnés.
Les racines ont tant oublié
La saveur de l’eau bleutée.
Une larme va nous libérer !
Voguant à travers les cieux,
Ce sont bien les valeureux
Qui guettent l’astre radieux.
Un pli au coin de la bouche,
C’est un sourire qui touche
Une âme encore farouche.
Auteur : Jack
A travers le ciel : « On s’enverra des fleurs » Et pourquoi pas un bouquet de coquelicot ?
Car la fleur de coquelicot a sa propre éternité puisqu’elle subsiste le temps d’un été.
De jour et en plein vent le pétale s’oriente. Ne vous y trompez pas ce sont bien les sentiments qui lui font prendre la courbe. Ses ondulations naissent au gré des attentions qui lui sont portées.
Il faut avoir perdu sa propre humanité pour croire que le hasard influence les fleurs.
Non le vent n’a rien à voir dans la cambrure qu’elles prennent. Seul le regard soutenu, aimant les façonnent.
Elles s’offrent à tous et n’attendent rien en échange, malgré la courte éternité que la nature leur concède.
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